Du haut de ses 122 printemps, Jeanne Calment eut une fois ce bon mot : « Je n’ai jamais eu qu’une seule ride et je me suis assise dessus ! ».
Avancer en âge n’est pas forcément souhaité, surtout lorsqu’on ne veut renoncer à rien. Rares sont ceux qui aspirent à devenir « seniors » ou à être catalogués comme « silver machins ».
Avec l’espérance de vie qui augmente, une fois l’heure de la retraite arrivée, en moyenne plus de vingt ans de vie nous attendent !
Désormais, on n’est plus forcément vieux, on peut devenir un « bolder ».
Les « bolders », c’est le nom que nous avons imaginé pour qualifier les centaines de milliers de personnes de plus de 65 ans qui ont décidé de profiter à fond des années supplémentaires que la vie leur offre.
S’interrogeant sur la façon d’aborder demain, elles sont tiraillées entre nécessité de prévoyance et envie de croire que tout pourra continuer comme avant.
Face à tous ces changements, le « bolder » veut rester autonome, accepte qu’on puisse l’aider mais refuse qu'on l'infantilise, s'insurge (et c'est heureux) qu'on puisse le stigmatiser ou le prendre pour un « sous-consommateur » dont les désirs et le pouvoir de décision ont été atrophiés par une pseudo-sénilité implacable.
Jeu de mots autour des adjectifs anglais OLDER (plus vieux) et BOLD (audacieux, imaginatif et entreprenant), les « bolders » sont la tribu de ceux qui ne veulent pas devenir vieux trop jeunes, un pied ancré dans leur histoire et l’autre fermement dans le présent.
Permettre à ces « bolders » de passer enfin des produits subis aux produits désirés.
Comment ?